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Disparition du vol MH370 : une zone de recherche plus vaste que l'Australie

« C'est une énorme zone de recherche. Et c'est une mission que la Malaisie ne peut accomplir seule », ont indiqué les autorités locales.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 18 mars 2014 à 05h53, modifié le 19 mars 2014 à 08h17

Temps de Lecture 2 min.

Les recherches pour localiser le Boeing 777 de la Malaysia Airlines couvrent une zone plus vaste que l'Australie.

Les recherches pour localiser le Boeing 777 de la Malaysia Airlines couvrent une zone plus vaste que l'Australie, ont annoncé, mardi 18 mars, les autorités malaisiennes. « La zone de recherche totale est désormais de 2,24 millions de milles nautiques carrés [7,7 millions kilomètres carrés] », a déclaré le ministre malaisien des transports. L'Australie possède une superficie d'environ 7,6 millions de kilomètres carrés.

Les opérations lancées pour retrouver le Boeing disparu depuis le 8 mars s'étendent de l'Asie centrale, en passant par les régions du Xinjiang et du Tibet, dans l'est de la Chine, au sud de l'océan Indien. « C'est une énorme zone de recherche. Et c'est une mission que la Malaisie ne peut accomplir seule », a poursuivi le ministre. Pas moins de 26 pays, dont les Etats-Unis, la Chine et la France, participent d'une façon ou d'une autre aux efforts.

LA CHINE ENQUÊTE SUR SON PROPRE TERRITOIRE

Dix jours après la disparition du vol MH370 de la compagnie Malaysia Airlines, la Chine a entamé mardi des opérations de recherche sur son propre territoire, dans les régions du pays situées « dans le corridor aérien nord » des trajectoires possibles suivies par l'appareil, selon un responsable chinois.

L'enquête sur les passagers chinois n'a mis au jour aucun élément « prouvant que des passagers chinois aient pu détourner l'avion ou être les auteurs d'un attentat », a précisé l'ambassadeur. Sur les 239 personnes à bord du vol MH370, qui reliait Kuala Lumpur à Pékin, 153 étaient des ressortissants chinois.

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UN ORDINATEUR DANS LE COCKPIT ?

L'Australie a quant à elle été chargée des recherches de surface dans l'océan Indien avec l'appui d'avions américains et néo-zélandais. « Ces recherches vont être difficiles. C'est une aiguille dans une botte de foin », a prévenu John Young, chef des opérations de l'Autorité de sécurité maritime australienne. « Cela prendra au moins quelques semaines ». Grâce à l'analyse des données satellites sur l'avion, l'Australie a pu réduire sa zone de recherches, de 19 millions de kilomètres carrés initialement à un couloir de 600 000 kilomètres carrés désormais, dans le sud de l'océan Indien.

La dernière position connue du Boeing 777, selon un signal satellitaire, suggère des trajectoires soit vers le sud, le long d'un arc allant de l'Indonésie au sud de l'océan Indien, soit vers le nord, sur un arc allant du nord de la Thaïlande au Kazakhstan. 

Samedi, les autorités malaisiennes avaient annoncé que la désactivation des systèmes de communication et le changement de trajectoire de l'avion vers l'océan Indien étaient « cohérents avec une action délibérée de quelqu'un » dans le cockpit de l'avion, lequel a continué de voler pendant près de sept heures.

Le New York Times, citant des sources officielles américaines, affirme que la première déviation vers l'ouest du vol MH370 avait vraisemblablement été causée par un ordinateur installé dans le cockpit et sur lequel une nouvelle trajectoire aurait été programmée. Aucune confirmation n'a, pour l'instant, été apportée par les autorités malaisiennes ni par d'autres pays.

Le Monde avec AFP et Reuters

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